Je regarde autour de moi. L’atmosphère semble irréelle. Il fait très chaud et le ciel est d’un bleu pâle, très intense. Je dois me trouver dans un quartier résidentiel, il n’y a personne aux alentours, pas de supermarché, d’épicerie ou de transports en commun. L’environnement est calme, comme si les habitants étaient au travail et les enfants à l’école. Je me demande où ont atterri les autres...
Je suis entourée d'étranges habitations colorées, rondes, métalliques qui ressemblent à des cases dotées de gigantesques portes en forme de losange. Au loin se trouvent d’immenses autres bâtiments aux architectures aussi farfelues que variées. De géantes maisons faites en briques de terre rouge, constituées de trois maisons mitoyennes dont les toits angulaires pointent vers le ciel telles des pyramides. Leurs portes et fenêtres sont constituées d’une succession de formes creusées, hexagonales, comme des ruches d’abeilles.
Je regarde à ma droite, ou se trouvent d’étranges habitations rondes, métalliques, dont les toits pointent également vers le ciel. Elles tournent lentement sur elles-mêmes dans un large terrain doté d’une pelouse couleur mauve. Elles sont protégées par une haute clôture en verre transparent. Je continue à scruter les environs. Soudain, une étrange scène m’apparaît. Une vieille dame surgit de nulle part, coiffée d’un immense afro rouge, porte une table losange flottante, un tabouret, et les pose sur un coin de la pelouse. Elle sort de son sac un sachet en toile beige et le dépose sur la table.